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La gestion de crise dans l’industrie alimentaire : la solution du management de transition

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Véritable bête noire des industriels de l’agroalimentaire, la crise alimentaire peut avoir des conséquences désastreuses sur leur activité, leur rentabilité et leur réputation. Pour y faire face, le management de transition se révèle être une option particulièrement pertinente. Comment ces experts en gestion de crise peuvent-ils les accompagner dans la résolution de leurs problématiques et la mise en place de solutions pérennes ? C’est ce que nous allons voir dans cet article !

Les crises dans le secteur agroalimentaire en France

Filière à haut risque, où le moindre dysfonctionnement peut avoir des répercussions catastrophiques sur la santé des consommateurs, l’industrie agroalimentaire fait régulièrement face à des scandales plus ou moins médiatisés qui mettent à mal la réputation des entreprises prises dans la tourmente. Au cours des dernières années, plusieurs acteurs du secteur ont fait les frais d’une succession de négligences ou de défaillances profondes qui les ont amenés à faire face à une crise alimentaire.

L’une des crises les plus importantes qu’a connues l’industrie agroalimentaire ces dernières années concerne Kinder. En 2022, la marque détenue par Ferrero a ainsi été contrainte de rappeler plus de 3 000 tonnes de produits, après la détection de 81 cas de salmonellose, principalement chez des enfants de moins de 10 ans. Coût de l’opération : plusieurs dizaines de millions d’euros, une perte de 40 % du chiffre d’affaires sur la période de Pâques, une image de marque dégradée mais surtout des vies humaines atteintes !

Et c’est loin d’être les seuls scandales liés à l’industrie agroalimentaire qui ont marqué notre siècle :

  • En 2016, Mars rappelle une grande quantité de produits après la découverte d’un bout de plastique dans une barre chocolatée.
  • En 2017, la découverte d’œufs contaminés au Fipronil, et utilisés dans la fabrication de produits transformés, mettent à mal le système de traçabilité européen.
  • En 2013, de la viande de cheval est retrouvée dans des lasagnes Findus.
  • En 2012, des matières fécales sont retrouvées dans des tartelettes commercialisées par Ikéa.
  • En 2011, des enfants sont contaminés par la bactérie E.coli présente dans des steaks, provoquant des handicaps.
  • En 2008, une marque chinoise de lait en poudre pour bébés intègre du mélaminé dans ses produits, provoquant des centaines de milliers de maladies chroniques et plusieurs morts…

En portant le regard quelques années plus loin en arrière, difficile de ne pas mentionner la crise mondiale de la vache folle en 1996 qui a fait suite à la découverte d’une infection dégénérative touchant le système nerveux de certains bovins, en lien avec la consommation de farines animales.

Dans un contexte où les consommateurs se montrent de plus en plus soucieux de la qualité et la traçabilité de la nourriture qu’ils mettent dans leur assiette, les crises peuvent avoir de lourdes conséquences sur le chiffre d’affaires des industriels, mais aussi sur la confiance qui leur est accordée.

Comment se préparer à gérer une crise ou un scandale alimentaire ?

Comme l’ont montré les différentes crises qui ont touché le secteur agroalimentaire ces dernières décennies, même les plus grosses entreprises peuvent perdre des plumes à cause d’une défaillance ou une négligence. D’où l’importance de prévenir les risques pour mieux les gérer si la crise survient.

La gestion des risques dans l’industrie agroalimentaire suit un processus précis s’articulant autour des principales étapes suivantes :

  • Identification des risques : quels sont les risques potentiels pesant sur l’activité de l’entreprise ? Ces risques peuvent être de nature humaine (négligence, acte de malveillance, erreur humaine…), naturelle (inondation, incendie, sécheresse…) ou technologique (accident, explosion, écoulement, contamination chimique…).
  • Évaluation des risques : quel est le niveau de probabilité relatif aux risques identifiés et pour quel niveau de gravité ? Cette étape peut prendre la forme d’une matrice des risques qui permet de les prioriser en fonction de leur probabilité et leur impact potentiel. En effet, certains risques peuvent être considérés comme « acceptables », alors que d’autres sont indésirables, voire intolérables.
  • Définition de scénarios de gestion de crise : si la crise identifiée venait à avoir lieu, quel serait le plan d’action à mettre en œuvre pour y répondre au mieux ? Ce plan d’action doit viser deux objectifs : minimiser les conséquences de la crise et assurer un retour rapide à la normale. Le plan d’action n’est pas figé dans le marbre. Il doit faire régulièrement l’objet de révisions et d’améliorations.
  • Déploiement d’un plan d’action : composé notamment du directeur qualité, du directeur de la logistique et du responsable de la communication, la cellule de crise est chargée de la mise en œuvre le plan d’action en mobilisant les ressources nécessaires, humaines, matérielles et financières, et en coordonnant les différentes parties prenantes, selon la procédure définie en amont.
  • Suivi des résultats et bilan : reste à mesurer l’efficacité des actions entreprises et évaluer les résultats obtenus, par le biais d’indicateurs clés de performance permettant de suivre l’évolution de la crise et d’en estimer les impacts, en particulier sur le plan économique. Après le retour à la normale, il est également indispensable de tirer les enseignements de la crise, en déterminant les forces et faiblesses de la procédure mise en place afin de faire émerger des axes d’amélioration qui seront intégrés au nouveau plan d’action.

Ce que vous conseille notre expert :

“Faites appel à un manager de transition pour vous accompagner ! Il vous aidera à vous préparer à d’éventuels crises notamment par la simulation de différents scénarios.
Les managers de transition ont beaucoup plus de vécu que les managers en place. Ils ont l’expérience des situations stressantes, complexes qui nécessitent une analyse rapide et ciblée. Le manager de transition n’est pas « politique », n’a pas d’attache ou d’affect, il est plus à l’aise pour sortir du cadre.”

Michel Meugniot, directeur industriel au sein de Managers en Mission 

Le manager de transition, spécialiste de la gestion de crise

Originellement pensé comme solution de gestion de crise, le management de transition est parfaitement adapté à l’accompagnement des entreprises agroalimentaires qui traversent des épisodes difficiles de leur existence.

À l’image de Michel Meugniot, directeur industriel et membre du réseau Managers en Mission, les experts du management de transition accompagnent les entreprises du secteur agroalimentaire pour les aider à anticiper les crises et mettre en œuvre les mesures qui s’imposent.

Dotés d’une solide expérience dans le domaine de la direction d’entreprise, ces professionnels pas comme les autres ont déjà eu à faire face à des situations critiques au cours de leur carrière. En mesure de s’adapter rapidement à des contextes incertains en conservant son sang-froid et sa vision stratégique, mais aussi de mobiliser les équipes autour d’un objectif commun, le manager de transition apporte un regard expert, un savoir-faire et une méthodologie éprouvée. Des atouts particulièrement précieux en temps de crise !

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