Crise technologique

Notre société et nos entreprises sont basées sur des systèmes complexes. Les crises technologiques remettent en question la fiabilité de ses systèmes. Elles peuvent provoquer des dommages matériels, humains et environnementaux majeurs. Qu’il s’agisse d’accidents industriels, de pannes informatiques, d’incidents liés aux infrastructures de transports, de cyberattaques ou encore de contamination de produits, tous ces événements peuvent paralyser temporairement, voire durablement, des organisations. Elles mettent en danger la sécurité des personnes, perturbent l’économie ou altèrent la confiance du public envers les technologies utilisées. 

Est-ce une fatalité ? Non, ces crises en entreprise sont évitables. Mais pour cela, les anticiper est indispensable. Comment ? En connaissant les différentes formes de crises technologiques, leurs causes et les moyens à mettre en œuvre pour maîtriser les défaillances des systèmes.

Qu’est-ce qu’une crise technologique ?

L’homme se trouve à l’origine d’une crise technologique et elle est contournable. Avant d’évoquer les possibles résolutions, la comprendre est important. Elle se définit par la rupture brutale de fonctionnement d’un système. La crise technologique peut avoir des origines industrielles, numériques ou logistiques. Les conséquences provoquent des perturbations graves pour la sécurité des personnes, de l’environnement et également des biens et mettent à mal la continuité de l’activité.

Pour résumer, les critères précis sont :

• Une défaillance soudaine ;
• Une progression rapide ;
• Des dommages : matériels, humains, environnementaux ou financiers.
• Une organisation et des processus paralysés ;
• Des plans d’urgence activés.

Quelles formes prend une crise technologique ?

Pour mieux comprendre la crise technologique et pouvoir l’anticiper, répertorier les différentes formes possibles est nécessaire :

• Les accidents industriels : explosion, incendie, et fuite toxique sur un site classé Seveso.
• Les ruptures d’infrastructures critiques : barrage, pont, réseau électrique, réseau d’eau…
• Les accidents de transport de matières dangereuses : routier, ferroviaire ou maritime.
• Les pannes informatiques majeures : panne de Datacenter, ou défaillance de Cloud.
• Les cyberattaques : ransomware, vol de données ou sabotage de systèmes industriels.
• Les contaminations de produits : alimentaire, pharmaceutique ou chimique.
• La défaillance généralisée d’un produit : rappel massif dans l’automobile ou défaut d’un dispositif médical.

Les formes sont nombreuses et peuvent avoir un impact significatif sur la société tout entière et également sur l’économie.  Alors, comment y faire face ?

Quelles sont les différentes causes d’une crise de ce type ?

Plusieurs facteurs peuvent aggraver une crise technologique, ou même la déclencher. Ces multiples causes restent d’origine interne, elles sont complexes et techniques. En effet, la spécificité d’une crise technologique, c’est sa faculté à engendrer des effets en cascade. Les connaître, c’est pouvoir agir en amont pour minimiser les conséquences.

Par exemple :

• L’absence d’entretien ou une technologie dépassée ;
• L’intégration de systèmes interconnectés et interdépendants ;
• Une relation exclusive avec un seul fournisseur ;
• Le manque de préparation et aucun Plan de Continuité de l’Activité (PCA) ;
• Une défaillance humaine ou dans l’exécution des procédures.

Que faire face à une crise technologique en tant qu’entreprise ?

Une entreprise peut anticiper afin de maîtriser en amont le possible dysfonctionnement de ses propres systèmes. Pour cela, elle doit prendre la décision d’agir sur plusieurs points :

• Analyser la situation actuelle 
  • Établir une cartographie des systèmes critiques ;
    • diagnostic de chaque pôle de l’entreprise : la communication, les Ressources humaines, les finances…
  • Inventorier les différentes ressources ;
• Élaborer une stratégie de continuité opérationnelle 
  • Préparer des scénarios de défaillance ;
  • Répertorier les actions à mettre en place selon les systèmes : 
    • financier (baisse de coûts, négociations avec les créanciers…) ;
    • réputation (réactivité et transparence, opérations correctives…) ;
    • technologie (renforcement de la cybersécurité)
    • Ressources humaines (amélioration des conditions de travail, négociations, médiation…)
• Créer un plan de réponse et de continuité
  • Mise en place d’un Plan de Continuité de l’Activité (PCA)
    • Résilience : garder à l’esprit les possibles catastrophes ;
    • Récupération : restaurer les activités de l’entreprise ;
    • Plan d’urgence : mise en place de procédures pour diviser les tâches au sein de l’organisation.
• Disposer d’une cellule de crise entraînée
  • Former une équipe de continuité ;
    • Création d’une stratégie pour gérer la perturbation ;
    • Formation en continu au gré des évolutions de l’entreprise.

En temps de crise technologique, faire confiance à un manager de transition est une solution appropriée

Le manager de transition est l’expert qu’il vous faut pour mettre en place une stratégie pour faire face à la possible défaillance des systèmes de votre entreprise. Fort de son expérience professionnelle, il apporte un savoir-faire solide, une méthodologie qui a déjà fait ses preuves dans de nombreux autres contextes. Ce manager de transition peut intervenir rapidement et activement au sein de votre société.

En effet, il se trouve immédiatement opérationnel et se rend disponible dans des délais très brefs sur sa nouvelle fonction. Son regard extérieur et neutre reste un atout pour diagnostiquer aussitôt les dysfonctionnements, proposer des solutions adaptées et impulser une dynamique de changement au sein de toute l’organisation. Chez Managers en Mission, les managers de transition peuvent permettre la gestion d’une crise technologique et surtout la mise en place d’une stratégie de continuité opérationnelle.